Et elle nous comble de bonheur,c'est mon petit rayon de soleil,je pourrais mourir d'amour pour elle...

J'ai honte...je ne viens plus sur mon blog et pourtant j'en ai des choses à dire,des photos à vous montrer!!!Shaïly va très bien, nous avons fêté ses 1 an,et oui déjà 1 an, que ça passe vite!!

Je voudrais juste vous dire que je suis beaucoup plus présente sur facebook et si vous voulez des nouvelles fraiches,vous pouvez me rejoindre!!Envoyez moi un message et je vous invite!!

A bientôt!!!!

Nous sommes le 6 décembre,tu fêtes tes deux mois ma puce!Comme le temps vite,je suis une maman comblée,je m'emerveille chaque jour de ta présence si précieuse.

Tu commences à attrapper Sophie la girafe du bout des doigts et surtout tu viens de découvrir que tu pouvais éclater de rire! Tu adores quand je te pose sur la langer et que je commence à découvir tes petites jambes,tu gigotes et tu es folle de joie,pleine de sourires.

Tu as toujours des problèmes de digestion et ton papa continue de te balader le soir tout contre lui et tu finis par t'endormir apaisée et heureuse.

Nous fêtons ton premier noël,quel bonheur de t'avoir parmi nous petit coeur,toute la famille est ravie et tu es bien sûr très gâtée petit fruit de notre passion!

Pour la première fois,tu prends le tgv pour aller fêter le nouvel an à Lille,c'est une organisation mais nous si fiers de voyager avec toi!

Le 11 janvier à l'examen des 3 mois tu pèses 5,820 kg et mesure 59,5 cm.

Je suis désolée d'avoir été si peu présente...le temps passe si vite,après mon congé maternité j'ai pris 6 mois de congé parental et j'ai repris le travail le 25 juin,quel déchirement de devoir retourner travailler mais je me console en me disant que mon amour étant en horaires décalés comme moi,nous partageons le rôle de nounou et sinon mes parents gardent notre petite puce d'amour et ça me réchauffe le coeur!

Merci à tous d'être toujours présents,vos messages me touchent,je ne ferme pas mon blog, j'ai juste moins de temps à lui consacrer mais je vais y remédier!

Moralement je commence à aller mieux, je me rends de plus en plus compte que je suis bel et bien maman et ce sentiment m'envahit de bonheur.Parfois je te regarde et je fonds en larmes mais ce sont des larmes de joie.

Quand je te donne le sein, je t'enroule dans ta petite couverture et je te serre fort contre moi, je sens alors un frisson envahir tout mon corps, un bien être,une plénitude.

Tu pleures beaucoup de douleur, tu régurgites,tu te tords et le 17 novembre le jour de l'anniversaire de ton papa, nous t'emmenons à l'hôpital faire un togd par un grand professeur...c'est très dur de te voir si petite subir cet examen qui reste impressionant.Tu as une plicature gastrique,ton estomac n'est pas complètement déplié,voilà pourquoi tu digères mal et pleure petite puce.On te prescrit du débridat, je suis surprise car je m'attendais à un autre traitement mais bon on verra si celui ci fera effet.

Le 16 novembre,ton papa et moi entendons ton premier areuh! que d'émotions, ce n'est donc pas une légende, les bébés font vraiment des areuh,tu le prononces très distinctement en plus! Nous somme vraiment très émus.

Le 18 novembre, tu me fais un vrai sourire et non pas un sourire aux anges,une fois de plus mon coeur de maman est sensible et je pleure de tant de bonheur. Tu évolues si vite ma poupée,je pourrais passer des heures à te ragarder d'ailleurs c'est ce que je fais, je passe des journées entières à te regarder, à t'admirer,à te respirer,à te caliner...

Le 8 décembre tu pèses 4,790 kgs et mesure 57,5 cm.

Pendant le séjour à la maternité tu développes une jaunisse,on te flash à 233 le 9 octobre, tu iras donc deux fois 3h sous la lumière bleue, le 10 octobre jour de la sortie tout rentre dans l'ordre et ton poids est de 2,860 kgs, nous pouvons rentrer chez nous.

Nous sommes trois,nous sommes une famille,après 5 ans d'attente de TOI,nous t'accueillons enfin près de nous,nous sommes remplis d'amour pour toi petit coeur...

J'expérimente la vie de maman,ce n'est pas si facile les débuts,peur de mal faire,peur de ne pas comprendre tes besoins à toi,tes peurs,tes pleurs,tes douleurs...La fatigue s'accumule, les nuits blanches font parties du quotidien mais ta petite bouille d'amour nous fait tellement craquer que nos forces reprennent le dessus.

Je passe à l'allaitement mixte par la force des choses et ton papa se lève la nuit pour te nourrir pour que je puisse récupérer, ainsi il peut profiter pleinement de toi.

Très vite, nous comprenons que quelque chose ne va pas, car après chaque biberon tu pleures, tu te tords de douleur,tu régurgites,il est impossible de te calmer,la seule chose qui te soulage sont nos bras et surtout ceux de ton papa qui te berce pendant de longs,très longs moments...

Malheureusement le baby blues s'empare de moi...je me sens coupable de me sentir triste alors que je t'ai tant désirée,je ne me sens pas le droit de pleurer, de craquer mais mes émotions m'envahissent chaque jour un peu plus...ma sage femme m'affirme que ce n'est pas qu'un simple baby blues mais le début d'une dépression et m'incite vivement à reprendre mes petites pilules du bonheur...Je résiste,je me sens faible mais je pleure tous les jours,ces 5 années d'attente, de traitements,d'échecs m'ont fragilisés je le sais,puis le repos forcé de la grossesse à 5 mois m'a laissé un goût amer,un sentiment d'inachevé...je n'ai pas vécu ma grossesse au travail, je n'ai pas partagé mes impressions avec mes collègues...Et puis,ce nouvel appartement que je n'ai pas encore apprivoisé où je ne retrouve pas encore mes marques,notre vie de couple qui est un peu mise de côté,mes douleurs suite à l'accouchement,c'est peut être trop pour moi d'un coup, je ne sais pas.

Je ressens aussi le manque de toi dans mon ventre...tu es là à mes côtés,dans mes bras, je peux te regarder,te caresser,t'embrasser,te sentir mais tu n'est plus à l'intérieur de moi, je ne ressens plus tes coups...mon ventre est plat,mon gros ventre me manque,je n'aime pas l'image que me renvoit le miroir, je me sentais pleine, épanouie..je ne comprends pas ces sentiments qui m'envahissent et je me sens coupable...

Je veux être une maman épanouie,heureuse et une femme à nouveau complice et amoureuse, alors je reprends ce fameux traitement pour TOI, pour MOI, pour NOUS,très vite je reprends le dessus, je me sens plus forte, plus sereine.

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Ce premier mois tu changes cinq fois de lait,tu préfères nettement le mien et quand je te prends tout contre moi,un sentiment de bien être m'envahit même à 3h du matin! Tu te réveilles toutes les 3h et parfois tu es très longue à te rendormir.La journée tu fais de belles siestes dans ton doomoo et le soir tu pleures beaucoup à causes de coliques ou de reflux.Tu es déjà très éveillée et très curieuse,tu regardes la guirlande tsé tsé dans notre chambre avec de grands yeux et tu nous regardes avec étonnement aussi.Tu dors dès le premier soir dans ton lit et ta gigoteuse mais dans notre chambre! Tu respires très fort la nuit et fait de drôles de bruits, parfois tu nous fais peur et nous nous levons précipitement! La journée aussi nous sommes inquiets car tu dors tellement profondément que nous sommes obligés de te caresser la joue pour voir si tu as une réaction! Souvent tu dors le bras levé ou bien tes deux petits bras relevés derrière la tête.

Ce premier mois s'achève,chaque jour tu changes à une vitesse folle... Le 12 novembre, tu pèses maintenant 4,030 kgs et mesure 53,5cm soit un kilo et 4,5 cm de plus!

2 jours

3 jours

4 jours

Bienvenue à la maison...

1 semaine

10 jours

1 mois!

Il est 11h du matin lorsque nous pénétrons enfin dans notre chambre,je réalise vraiment que nous sommes parents,après 5 ans d'attente, nous tenons enfin notre petit trésor dans nos bras.Tant d'émotion nous envahit...

Je la regarde encore et encore,je l'admire,ses petits yeux me fixent,sa bouche avide cherche mon sein, je suis MAMAN,je suis si fière.

J'allaite notre bébé tous le séjour à la maternité,mais très vite des crevasses énormes me font crier à chaque fois que Shaïly tète,c'est très douloureux mais je ne renonce pas.

La première nuit à la maison est très dure,notre petit amour pleure, mes seins ne sont que douleur et je me mets à saigner...mon amour se lève et part à la maternité récupérer du lait.Le lendemain,la mort dans l'âme nous achetons du lait en poudre mais je ne peux me résoudre à abandonner l'allaitement qui me procure une sensation de bien être absolue.

Je décide de choisir l'allaitement mixte et ça se passe bien.La sage qui me suivait pendant ma grossesse, vient deux fois par semaine pour peser Shaïly et pour surveiller ma déchirure et mes pertes de sang toujours très abondantes.

Notre petit coeur semble aussi souffrir de coliques,nous serons le 17 novembre suite à un togd qu'elle souffre d'une plicature gastrique d'où les nombreux pleurs...

J'ai réussi à l'allaiter pendant deux mois et demi, et puis j'ai loué un tire lait mais malheureusement je n'avais plus suffisament de lait...

Ca me manque,je suis triste de ne pas avoir été plus aidée à la maternité.

Mais l'essentiel est que notre merveille prends du poids, grandit et s'éveille de jour en jour.

L'inquiètude grandit et les contractions sont de plus en plus douloureuses...Mon regard est fixé sur l'écran de contrôle,et je focalise sur les battements de coeur de notre petit amour, j'ai si peur, je tremble de tout mon corps, je ne vais d'ailleurs jamais cesser de trembler jusqu'à la délivrance.

Mon amour est debout depuis 4h30, le matin même il a travaillé, nous n'avons pas mangé depuis midi,il sort prendre un café de temps en temps mais revient vite pour me soutenir, me tenir la main, me rassurer, je l'aime tellement.

Il est minuit, je suis ouverte à 4,on décide de me faire la péridurale, je suis à la fois soulagée et je tremble de plus belle...on fait sortir mon amour,l'anésthésiste arrive, me dit de ne surtout pas bouger mais je panique à l'idée d'avoir une contraction. Une infirmiere me dit de me pencher en avant,de faire le dos rond et le médecin commence à me désinfecter.Une douleur survient, je me passe la main dans le dos, tout est à refaire...j'essaye de retenir ma respiration, je broie les mains de l'infirmière,l'aiguille pénètre mon dos, je ressens une décharge électrique dans la jambe droite, je me sens toute molle...l'anésthésie commence à faire son effet, je vais pouvoir me reposer un peu...

1h...les battements de coeur de notre puce sont toujours irréguliers, on me dit qu'elle ne bouge pas beaucoup, on me fait mettre sur le côté.

2h, on m'examine de nouveau,on me relève les jambes et on me surélève pour que la puce descende...

3h...je suis ouverte à 9,on s'affaire autour de moi, on me dit que ça y est,c'est le grand moment!

Je suis tellement émue et tremblante que je ne sais plus respirer correctement, mon amour me tient la main, m'encourage.

Je pousse de toutes mes forces,encore, encore et encore...

Au bout de 20mn de poussées,je n'en peux plus,je sens bien que notre puce est coincée, je la sens dans mon bassin, j'ai envie qu'elle sorte mais malgré tous les efforts fournis, il n'y a rien à faire...

Je suis épuisée,la sage femme va chercher le médecin de garde...l'étudiante essaye encore en vain.

Le médecin arrive, elle me dit de pousser encore...mais cette nouvelle tentative est infructueuse.

Elle nous dit que le bébé est en souffrance...en effet les battements de coeur sont de plus en plus faibles,qu'il faut la sortir au plus vite, à ce moment là je pense à la césarienne.

Elle m'explique qu'après 20 minutes de poussées, il faut faire très vite...en fait la tête de notre bébé est coincée et il faut donc utiliser les forceps...

Ils font sortir mon amour, je ne comprends pas pourquoi, je ne veux pas qu'il parte mais c'est la procédure.On me fait une épisiotomie,on installe les forceps et on demande de nouveau de pousser à chaque nouvelle contraction...enfin à la cinquième,j'entends que c'est bon, que la tête commence à sortir,elle a le cordon autour su cou, on fait rentrer mon homme,je suis soulagée, il est là à coté de moi.

3h48: notre princesse vient de naitre,je suis submergée par l'émotion, je n'en reviens pas, je ne réalise pas, on me la pose sur moi, je caresse sa petite cuisse,je tremble...mon amour coupe le cordon,ses lèvres tremblent d'émotion,elle pousse son premier cri,elle me tête tout doucement...

C'est un immense bonheur, tout va bien, elle est là, elle nous remplit déjà de joie.

Puis on l'emmène pour les premiers soins, mon chéri l'accompagne...

Les sages femmes appuient sur mon ventre pour me délivrer du placenta,puis me recousent...

Mon amour revient avec le fruit de notre amour, notre fruit de la passion et la garde tout contre lui, ses yeux plongés dans ceux de notre poupée...je les regarde et un immense amour m'envahit,ça y est nous allons commencer notre vie à trois après toutes ces années d'attente...

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J'ai appris quelques jours après pourquoi ma puce était coincée...en fait elle est née en OS (occipito sacré),elle s'est retournée au dernier moment,elle regardait vers les étoiles au lieu de regarder le sol...le diamètre de la tête est donc plus gros, de plus elle avait le cordon autour du cou.. ma sage femme m'a expliqué que cette position n'arrivait que dans 2 ou 3 % de cas,ça ne m'étonne pas car je fais toujours partie des exceptions (tout comme mon opération des dents de sagesse et la lésion du nerf lingual...)...d'où le travail plus long, les contractions très douloureuses,et le périnée complet...

Les jours qui ont suivi mon accouchement, j'ai perdu beaucoup de sang...mon périnée était déchiré... je n'avais plus de sensations,j'étais incontinente,mon intimité était gonflée de douleur...mais la joie et le bonheur de serrer notre petit bout d'amour contre moi m'ont aidé à passer ce cap...

Maintenant 4 mois après,je serais prête à tout revivre car à l'aube du 6 octobre 2009,j'ai vécu un des plus beaux JOURS de ma vie!

Oh là là,vous êtes encore là? je suis désolée,bientôt un mois que j'ai commencé à écrire le récit de mon accouchement et je vous ai laissé dans l'attente de la suite...j'ai pourtant essayé d'écrire un post un nombre incalculable de fois et puis...ma fille me réclamait...C'est une petite qui demande énormément d'attentions et qui en plus souffre de coliques.On a même dû lui faire une radio (un TOGD) le 17 novembre à l'hopital pour savoir de quoi elle souffrait, pauvre petit bout,ils lui ont mis une sonde dans le nez et dans son estomac...il s'est avéré qu'elle a une plicature gastrique, en fait son estomac n'est pas complètement déplié d'où les douleurs après les repas.On a essayé le débridat, on a changé je ne sais pas combien de fois de lait ( je suis toujours en allaitement mixte),j'ai même tenté la calmosine mais rien n'est vraiment efficace à part les bras,le bercement, elle aime notre contact et se sent rassurée.

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Je vais raconter la suite,ce n'est pas évident deux mois après et puis ce moment est tellement rempli d'émotions que j'ai peur de ne pas arriver à le retranscrire...

5 octobre 19h45 : nous arrivons à la maternité,les contractions s'intensifient, j'ai hâte d'être examinée et je redoute que l'on me dise de repartir à la maison.Nous sommes accueillis par une étudiante sage femme qui semble totalement débordée,elle nous fait patienter dans une salle d'attente puis revient et nous amène directement en salle de d'accouchement car les salles de pré travail sont toutes prises!

Je m'installe,elle me pose le monito de contrôle et vérifie mon col qui est ouvert à 2 doigts, puis elle repart, revient de nouveau en nous disant que c'est son premier accouchement,qu'elle ne sait plus où donner de la tête car c'est une nuit de pleine lune et je ne suis pas la seule à accoucher...Une sage femme arrive,elle vérifie le monito et nous annonce que nous n'allons pas repartir chez nous...nous sommes soulagés, c'est donc le GRAND JOUR!!

L'étudiante s'apprête à me poser le cathéter...je la sens fébrile mais pas autant que moi, je me mets à trembler de peur, d'émotion.Elle commence à enfoncer l'aiguille dans la veine de mon poignet,elle tatonne,elle cherche,elle s'impatiente et finit par me lancer:"mais vous avez des veines tordues!" j'ai failli lui répondre que c'était elle la tordue mais bon..."ah bon,vous êtes bien la première à me le dire!",et ce que je redoute arrive,une douleur fulgurante me transperçe le poignet et elle finit par lacher:"ah mince j'ai explosé vos veines!"...

Elle est donc allée chercher une sage femme qui a réussi du premier coup à poser ce fameux cathéter.

Puis on m'a amené un ballon, j'ai essayé de refaire les exercices appris pendant la prépa mais les contractions étaient tellement puissantes que je n'arrivais à rien.Mon amour a essayé de me faire respirer calmement, m'a tenu la main, m'a caressé le dos,m'a rassurée.

Je n'étais bien ni debout,ni allongée (c'était encore pire) ni accroupie, aucune position ne m'a soulagée, même le coussin de grossesse me gênait.J'avais tellement mal que j'en ai presque pleuré et mes cris ont alerté les sages femmes qui sont venues pour me rassurer.

Les heures se sont écoulées au rythme de mes contractions,j'en avais le souffle coupé, pour me détendre j'ai eu droit à un masque à oxygène.Ma tension a grimpé jusqu'à 16 et chaque fois que le tensiomètre se mettait en marche et serrait mon bras mes contractions se faisaient plus puissantes...

De temps en temps l'étudiante venait voir où en était le travail et puis à un moment elle est venu avec deux sages femmes car les battements de coeur de la puce devenaient irréguliers, elles ont fini par me poser un autre monito mais cette fois sur la tête du bébé pour controler à distance son coeur...

Mon amour et moi étions inquiets, nous sentions bien que ce n'était pas normal ces allers et retours, ces vérifications, et puis j'entendais les battements de son ceur qui passaient de 120 à 60.J'ai eu suffisament de monitos tout l'été pour pouvoir reconnaitre un battement de coeur régulier...

Et puis le médecin de garde est arrivé,c'était une jeune femme qui s'est voulu rassurante mais qui tenait à venir vérifier l'évolution du monito.

Je me suis souvenue à ce moment là de ma question posée à ma sage femme cet été:"est ce un médecin qui m'accouchera ou une sage femme?"elle m'avait répondu que c'était toujours des sages femmes qui accouchaient,que si un médecin venait à se déplacer c'est qu'il y avait un souci...

Je savais donc que malgré leur air rassurant, mon accouchement s'avérerait peut être plus difficile que prévu...